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Le syndrome d’augmentation : diagnostic et prise en charge - 06/12/13

Doi : 10.1016/j.msom.2013.09.003 
S. Hartley , M.-A. Quera-Salva
 Unité du sommeil, hôpital R.-Poincaré, university of Versailles Saint-Quentin en Yvelines, AP–HP, 92380 Garches, France 

Auteur correspondant.

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Résumé

La prise en charge d’un syndrome des jambes sans repos sévère fait appel à un traitement par agoniste dopaminergique en première intention. Or, ce traitement n’est pas sans inconvénients : en dehors des effets secondaires rapportés par les patients, il existe le risque d’un syndrome d’augmentation qui se caractérise par une exacerbation des symptômes dans leur intensité, leur distribution, leur heure d’apparition et par leur sensibilité aux mouvements. Des critères diagnostiques internationaux publiés en 2007 ont permis d’établir que la prévalence du syndrome d’augmentation du syndrome des jambes sans repos varie en fonction de l’agonistes dopaminergique utilisé et augmente inexorablement avec le temps : elle se situe entre 5 et 7 % par an. Un syndrome d’augmentation n’a été que rarement rapporté avec d’autres traitements. Il est important de différencier un syndrome d’augmentation des variations transitoires de l’intensité des symptômes, d’un phénomène de rebond fréquent avec la L-Dopa, d’une tolérance ou encore d’une aggravation en relation avec une cause secondaire (par exemple une carence martiale). La pathophysiologie du syndrome d’augmentation est à l’étude, mais sa prise en charge fait appel à une fenêtre thérapeutique ou à l’utilisation d’un produit avec une demi-vie prolongée, ou encore à celle d’une molécule qui n’induit pas de syndrome d’augmentation (antiépileptique ou opiacé). La prévention d’un syndrome d’augmentation par l’utilisation d’un agent dopaminergique à la dose minimale efficace est essentielle. Cet article propose une revue de la littérature concernant l’incidence, la pathophysiologie, le diagnostic et la prise en charge du syndrome d’augmentation.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

The management of restless legs syndrome often requires the use of dopamine agonists. The classical side effects of dopamine agonists are well-known, but the widespread use of dopamine agonists in restless legs has led to the discovery of augmentation syndrome characterized by an increase in symptom intensity and distribution, an advance in the time at which symptoms appear, and a reduction in symptom improvement following movement. Internationally accepted diagnostic criteria were published in 2007, and using these, it has been possible to define the prevalence of augmentation syndrome, which shows a variation depending on the type of treatment and seems to inexorably increase from year to year: accepted prevalence rates for dopamine agonists vary from 5 to 7 % per year. Augmentation syndrome has been reported, albeit rarely, with other treatments. In clinical practice it is important to differentiate augmentation syndrome from the day to day variation in symptoms common in restless legs, from rebound, frequently seem in L-Dopa treatment, from tolerance and from secondary causes (e.g. iron deficiency). The pathophysiology of augmentation syndrome is currently under investigation, but management involves the temporary cessation of treatment or ‘drug holiday’, the use of a dopamine agonist with a longer half-life, or a change of treatment for a molecule which is not associated with augmentation syndrome (i.e., antiepileptics or opiates). It is important to note that treatment with dopamine agonist should be started and continued with the lowest active doses in order to avoid the augmentation syndrome. This article reviews the literature concerning the incidence, pathophysiology, diagnosis and management of augmentation syndrome.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Mots clés : Syndrome des jambes sans repos, Syndrome d’augmentation, Agonistes dopaminergiques, Lévodopa

Keywords : Restless legs syndrome, Augmentation syndrome, Dopaminergic agonists, Levodopa


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Vol 10 - N° 4

P. 159-166 - octobre 2013 Retour au numéro
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